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L’ALLÈGEMENT DES VERNIS

Dans ce premier roman, Paul Saint Bris imagine la restauration du tableau et ses conséquences. Épatant.

Faut-il restaurer la Joconde ?

Le directeur du département des Peintures du Louvre, Aurélien a trouvé refuge dans ce musée, loin du monde changeant qu’il redoute et de ses déboires sentimentaux.
Or, voilà que la nouvelle présidente propose une restauration de « La Joconde, Monalisa » : Le cœur du musée Son ultime joyau Sa raison d’être.

Redonner ses vraies couleurs à la Joconde, en allégeant ses vernis !!!
L’évènement serait planétaire, un nouveau souffle pour le musée, l’explosion des compteurs de la billetterie !!!

Encore faut-il trouver le restaurateur qui acceptera ce défi. Les vernis se sont oxydés, « comme une taie opacifiante » qui s’interpose entre Monalisa et l’œil.
Sans compter le risque de rallumer la demande de l’Italie de récupérer ce joyau.
Reste à trouver l’oiseau rare qui acceptera : pour cela Aurélien part en Italie. Il choisit un certain Gaetano Casani dont l’excentricité va de pair avec ses compétences.

Un livre d’un joli style, les mots sont bien assortis, il y a de bonnes comparaisons et l’écriture est merveilleuse.

Commentaire par LUZAMARY

Aurélien est directeur du département des Peintures du Louvre. Cet intellectuel nostalgique voit dans le musée un refuge où se protéger du bruit du monde. Mais la nouvelle présidente, Daphné – une femme énergique d’un pragmatisme désinhibé –, et d’implacables arguments marketing lui imposent une mission aussi périlleuse que redoutée : la restauration de La Joconde. À contrecœur, Aurélien part à la recherche d’un restaurateur assez audacieux pour supporter la pression et s’attaquer à l’ultime chef-d’œuvre. Sa quête le mène en Toscane, où il trouve Gaetano, personnalité intense et libre. Face à Monna Lisa, l’Italien va confronter son propre génie à celui de Vinci, tandis que l’humanité retient son souffle… Ce roman au style vif porte un regard acéré sur la boulimie visuelle qui caractérise notre époque, sur notre rapport à l’art et notre relation au changement. Paul Saint Bris met en scène une galerie de personnages passionnants en action dans le plus beau musée du monde. Jusqu’au dénouement inattendu, il démontre, avec humour et brio, que l’allègement des vernis peut tout autant bénéficier aux oeuvres qu’aux êtres qui leur sont proches.   Résumé du livre, ETF
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