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Le bureau des affaires occultes ( tomes 1 et 2 )

Une affaire pour Valentin Verne, héritier du grand Vidocq ; une intrigue formidablement réussie.

Un bon polar historique qui se passe sous la restauration en 1830, juste après les « trois glorieuses », sous le gouvernement de Louis Philippe.

Valentin Verne, jeune inspecteur du service des mœurs, traque un meurtrier insaisissable, le Vicaire, un assassin pervers dont les proies sont des enfants à qui il fait connaître l’enfer. C’est son obsession car un lien obscur relie ces deux hommes.
Parallèlement à cette poursuite sans fin, son chef le charge de mener une enquête peu banale sur le suicide de Lucien Vergnes, dandy chic et bohème, qui recèle une grande part de mystère. Féru de chimie et de médecine, Valentin Verne est un policier de génie qui risque sa vie aux quatre coins de Paris, des quartiers les plus rupins aux bas-fonds sordides.

Puis il est nommé chef du « bureau des affaires occultes » par le préfet, un service spécial chargé de traquer les malfaiteurs modernes. Aidé de Vidocq et d’Evariste Gallois, il va donner la preuve de ses extraordinaires compétences, c’est la naissance de la police scientifique.

Valentin est un personnage complexe, solitaire qui fascine et inquiète, qui voit débarquer dans sa vie la jeune et jolie Aglaé. Parviendra-t-elle à soigner ses blessures secrètes ?

Dans le deuxième volet, que j’ai trouvé bien meilleur que le premier, Valentin doit résoudre une nouvelle affaire : un médium aurait recours au spiritisme et à de mystérieux pouvoirs extralucides pour ramener à la vie de la fille de Ferdinand d’Orval, un noble très fortuné. Mais le Vicaire est de retour et le lui fait savoir après avoir compris qui lui faisait la chasse, c’est le point fort de ce roman.

Les morts violentes ne manquent pas, les scènes de séquestration, pivots psychologiques de l’histoire, particulièrement marquantes et sordides, apportent une vraie originalité à ce roman.
Un livre intéressant qui se lit facilement, construit un peu comme un roman-feuilleton du XIXe siècle, bien documenté, l’ambiance du vieux Paris de 1830 y est bien décrite. Les personnages sont extrêmement bien travaillés, bien pensés, humains et sympathiques (à part le Vicaire bien sûr).

Commentaire par ANNICK

Automne 1830, dans un Paris fiévreux encore sous le choc des Journées révolutionnaires de juillet, le gouvernement de Louis-Philippe, nouveau roi des Français, tente de juguler une opposition divisée mais virulente. Valentin Verne, jeune inspecteur du service des mœurs, est muté à la brigade de Sûreté fondée quelques années plus tôt par le fameux Vidocq. Il doit élucider une série de morts étranges susceptible de déstabiliser le régime. Car la science qui progresse, mêlée à l'ésotérisme alors en vogue, inspire un nouveau type de criminalité. Féru de chimie et de médecine, cultivant un goût pour le mystérieux et l'irrationnel, Valentin Verne sait en décrypter les codes. Nommé par le préfet à la tête du « bureau des affaires occultes », un service spécial chargé de traquer ces malfaiteurs modernes, il va donner la preuve de ses extraordinaires compétences. Mais qui est vraiment ce policier solitaire, obsédé par la traque d'un criminel insaisissable connu sous le seul surnom du Vicaire ? Qui se cache derrière ce visage angélique où perce parfois une férocité déroutante ? Qui est le chasseur, qui est le gibier ? Dans la lignée des grands détectives de l'Histoire, de Vidocq à Lecoq en passant par Nicolas le Floch, un nouveau héros est né.   Résumé du livre, ETF
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