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Un an et un jour

Pascal Bruckner,tout au long de ce livre, nous propose un lâcher prise, un abandon de tout, même de notre libre arbitre. Il nous emmène loin, et il faut accepter ce qui ne peut être accepté. Ce n'est ni inquiétant, ni étrange, plutôt comique et improbable. Tout juste une petite critique de la médiocrité ordinaire ou des dérives à l'américaine.

Jézabel, jeune professeure de mathématiques, quitte ses montagnes de Haute-Savoie pour se rendre à Montréal où elle doit porter à un ami de son père décédé une montre unique qu’il a conçue, censée avoir des pouvoirs. Elle a une peur bleue de l’avion, du monde (c’est une solitaire) et a toujours été traumatisée par le temps.

Or, manque de chance, l’avion est pris dans une tempête et est détourné sur un aéroport du nord des Etats Unis. La jeune femme trouve refuge pour la nuit dans un hôtel immense, le Plazza. Le lendemain matin on lui présente sa note de séjour : une somme faramineuse car on lui annonce qu’elle n’a pas séjournée un jour mais un an !

Pour pouvoir rembourser ce qu’elle doit, il faut qu’elle travaille pour l’hôtel qui s’avère être peuplé d’êtres étranges, inquiétants ou drôles et qui prend vite la forme d’une prison terrifiante. C’est un univers un peu loufoque, un univers où les notions ordinaires n’ont plus court. Pour progresser et gagner plus elle doit réussir à descendre vers les étages inférieurs, elle est devenue l’esclave d’un univers carcéral impitoyable. Parviendra-t-elle à retrouver la liberté ? A-t-elle vraiment été cloîtrée un an et une nuit ?...

Le rythme du livre se fait selon chaque étage où elle doit travailler, c’est une réflexion sur le temps, sur la manière dont chacun de nous le vit mais c’est aussi le prétexte de créer un monde carcéral avec ses règles, ses hiérarchies, ses sanctions, sa cruauté… Le roman se révèle être une machination terrible.

Ce livre se lit facilement et rapidement, c’est plutôt un roman fantastique, une fable cauchemardesque mais l’intérêt est plutôt mitigé malgré un peu de suspense. A ne pas lire au premier degré évidemment tant tout cela semble invraisemblable et improbable.

Commentaire par ANNICK

Jézabel, jeune enseignante de mathématiques, quitte ses montagnes de Haute-Savoie pour se rendre à Montréal. Son père, ancien pasteur et horloger amateur, lui a fait jurer, sur son lit de mort, d'aller porter à un ami au Québec la montre qu'il a conçue. Une pièce unique dont la particularité n'est pas de donner l'heure, mais... de détruire le temps. L'avion est pris dans une tempête et contraint de se poser en catastrophe dans un aéroport de fortune au nord des Etats- Unis. Il fait nuit noire, la neige tombe dru. La jeune femme trouve refuge au Plazza, vieil hôtel aux proportions démesurées. A son réveil, le cauchemar commence. On lui annonce qu elle n'a pas séjourné au Plazza pendant un jour mais... un an ! Ainsi débute ce roman cruel où Pascal Bruckner égare son personnage, comme son lecteur, dans un univers d'inquiétante étrangeté.   Résumé du livre, ETF

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