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La ferme africaine

"J'ai possédé une ferme en Afrique au pied du Ngong." La première phrase de ce prodigieux récit nous emmène au Kenya .

Qui ne sait pas que La Ferme africaine est une grande histoire d’amour ? Mais, contrairement à ce que laisse supposer le superbe film de Sydney Pollack (Out of Africa), on sait moins que le plus grand amour de Karen Blixen est l’Afrique.

Avant même Denys Finch Hatton, le chasseur d’éléphants, cet "homme au cœur pur" qui écoute inlassablement ses histoires, le cœur de Karen Blixen bat pour les splendeurs ocres du continent africain et la noblesse de ses habitants.

Pour preuve, les denses descriptions dignes de la plus belle prose poétique et ces curieuses "Notes d’une émigrante" insérées en deuxième partie du roman, carnets d’impressions et de souvenirs qui nous plongent plus profondément encore dans l’âme africaine.

Karen Blixen a réellement "possédé une ferme en Afrique au pied du Ngong". Elle y découvre ses talents d’écrivain avec La Ferme africaine (1937), Ombres sur la prairie (1957), Lettres d’Afrique (1978). Elle y affirme aussi sa notoriété à travers ses célèbres contes fantastiques (Contes d’hiver, 1942) et ses nouvelles (Le Dîner de Babette, 1957). —Laure Anciel

Commentaire d’un membre du cercle :
Roman magnifique sur l’Afrique, poétique . Au fil des pages, elle dit ses joies et ses peines et surtout son amour pour l’Afrique, le Kenya et sa ferme. Passionnant.

Commentaire par E

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