Qui, un jour, n’a pas ressenti ce besoin de « larguer les amarres » ou tout simplement eu envie de changer d’air ?
Pour notre héroïne, Emilie, c’est plus que ça : c’est carrément « l’appel du grand large » lorsqu’un jour, tout à fait par hasard (elle déballait une bouteille de vin protégée d’un journal) elle tombe sur un avis de recherche…
Un certain Dario souhaite ardemment la revoir. Il habite Gênes, il a fait sa vie, elle aussi -à Paris- mais malgré un silence de 30 ans, il ne l’a jamais oubliée.
Elle non plus d’ailleurs car Dario est son premier amour et celui-là, on ne l’oublie jamais !
Elle plante là mari et enfants et part sur un coup de tête retrouver l’homme qui la réclame et dont tous les pores de sa peau se souviennent.
Chemin faisant, elle fait des rencontres (inintéressantes -à part les retrouvailles avec sa sœur aînée, trisomique et suivie dans un centre spécialisé- et qui n’apportent strictement rien au récit sinon une sensation de remplissage…) et la voilà qui arrive à Gênes où elle est reçue, d’une façon très empressée, par la femme de Dario, Giulietta.
Elle a hâte de se retrouver face à son amour de jeunesse mais qui est-il maintenant, comment va-t-il l’accueillir, qu’est-il devenu ? Pourquoi a-t-il passé cette annonce et d’ailleurs, est-ce lui qui l’a passée et si ce n’est pas lui, alors qui est-ce et pourquoi ?
C’est dans la deuxième partie du livre que l’écheveau se déroule et nous conduit vers une fin des moins attendues.
Commentaire par ANNIE
Une femme prépare un dîner aux chandelles pour fêter son anniversaire de mariage. Elle descend dans sa cave pour y chercher une bouteille de vin, qu'elle trouve enveloppée dans un papier journal dont elle lit distraitement les petites annonces. Soudain, sa vie bascule : elle remonte les escaliers, éteint le four, prend sa voiture, quitte tout. En chacun d'entre nous repose peut-être, tapie sous l'apparente quiétude quotidienne, la possibilité d'être un jour requis par son premier amour...
