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L’arbre du pays Toraja

Philippe Claudel signe un roman vivant, très vivant même, au sujet de la mort

Cet arbre est une sépulture. Dans son large tronc creusé, ils y déposent les corps des très jeunes enfants qui viennent de mourir. Ils ferment ensuite cette tombe avec des tissus et des entrelacs de branchages.

Dans son roman, l’auteur dépose les dépouilles de ceux qu’il a aimés et qui ne sont plus. Nous traversons avec lui divers moments de sa vie : des moments intenses, heureux ; des moments qui ont une fin mais qui survivent dans notre mémoire, dans nos pensées, dans notre corps...

L’auteur évoque notre désarroi devant cet évènement qu’est la mort, notre capacité de continuer à vivre ou survivre après la mort de l’autre...

L’écriture est belle ; l’auteur manie notre langue avec plaisir et brio ; il joue habilement avec les mots et certains passages sonnent comme de la poésie en prose ...

Après la perte d’un être cher, l’usage de la vie se décline ainsi : remords d’être en vie, temps morts, naissances de souvenirs
" Vivre, c’est savoir survivre et recomposer"

Commentaire par LUZAMARY

"Qu’est-ce que c’est les vivants? À première vue, tout n’est qu’évidence. Être avec les vivants. Être dans la vie. Mais qu’est-ce que cela signifie, profondément, être vivant? Quand je respire et marche, quand je mange, quand je rêve, suis- je pleinement vivant? Quand je sens la chaleur douce d’Elena, suis-je davantage vivant? Quel est le plus haut degré du vivant? " Un cinéaste au mitan de sa vie perd son meilleur ami et réfléchit sur la part que la mort occupe dans notre existence. Entre deux femmes magnifiques, entre le présent et le passé, dans la mémoire des visages aimés et la lumière des rencontres inattendues, L’Arbre du pays Toraja célèbre les promesses de la vie   Résumé du livre, ETF
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